9 octobre 2005
Les jours mordorés...
Ceux des matins nimbés de brume
les arbres ont revêtu leurs habits aux teintes saturées
Quand les rayons du soleil déclinent en un été posthume
Ma vie ralentie,sent la châtaigne et le pain d'épice
la douce odeur du bois qui brûle.
La clarté s'amenuise comme elle, je glisse
du jardin qui s'endort au sombre vestibule
je range l'écharpe et la chaude pelisse
L'horloge disperses à qui veut l'entendre son temps impatient
Je sais que tu rentreras...tard sûrement...
Les jours d'automne sont ceux des revenants
et je n'oublie rien,meme sans serment...
Publicité
Commentaires
M
L
L