16 décembre 2005
les heures à l'envers
Quand tout me désespère
qu'il n'y a plus qu'à se taire.
Dans les mots je me perds.
la pointe du pieds en enfer,
et puis enfin jusqu'aux viscères.
les démons sont toujours scincères,
les vers toujours amers,
je les laisse ramper sur ma chair.
Je croise aussi l'épeire
la pire de mes sorcières,
Celle qui sait tout et vous lacère
déjà enfant elle fut mon cerbère.
D'Orphée je n'ai le savoir faire,
La chimère est souvent douce amère.
j'entends la litanie du pater noster,
Je suis proche du débarcadère.
Bienvenue dans mes heures à l'envers...
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